Pour plaire aux intégristes religieux et autres dogmatiques sectaires, la prostitution a été pénalisée en France. Plus exactement, être client d’un travailleur du sexe est aujourd’hui un délit et le travailleur une victime. Et comme en Suède où une telle règle avait été instituée, comme prévu, la situation de ces travailleurs s’est évidemment détériorée. Le blog Ma lumière rouge, hébergé par Libération, vient d’écrire sur le sujet.
Les intégristes et autres dogmatiques s’en moquent : l’essentiel est que leurs dogmes aient été respectés, au détriment des libertés publiques et de l’intérêt comme de la volonté libre d’adultes responsables.
Catégorie : Humeurs, le blog de Pierre Béhel
Le blog de Pierre Béhel comprend ses humeurs, ses critiques, de belles histoires et des extraits de ses oeuvres.
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Prostitution : la répression aggrave et multiplie les problèmes
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Mamma Mia : ils ont pris cher
Mamma Mia! Here We Go Again, de Ol Parker, avec Lily James, Pierce Brosnan, Meryl Streep et Cher, fait suite au premier Mamma Mia sorti il y a 10 ans (en 2008). Elle suit deux axes différents : d’une part la jeunesse de la mère aboutissant à la naissance de la fille, d’autre part la création d’un hôtel par la fille en mémoire de la mère décédée.
Cette comédie musicale continue de mettre en scène les chansons de Björn Ulvaeus et Benny Andersson du groupe Abba. (suite…) -
Retour des Etats-Unis
Je vous ai lâchement abandonnés pour me rendre aux Etats-Unis pour un auto-tour dans l’Ouest.
Comme d’habitude, je vous invite à télécharger mon récit de voyage et mes photos ici.
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Les Indestructibles 2 : rien ne vaut une super-famille
Les Indestructibles 2, de Brad Bird pour Pixar/Disney, prend la suite immédiate du premier opus de la saga, malgré les 14 années passées. Nous retrouvons donc notre famille de super-héros devant lutter pour redevenir légaux.
Or seul un milliardaire excentrique, désormais, les soutient. (suite…) -
Les religions conservent ce qui ne devraient pas l’être
Les religions -surtout monothéistes- mettent de l’absolu là où il y a du relatif, de la stabilité là où il y a du changement. Et, de ce fait, elles bloquent et provoquent des conflits. Elles empêchent les humains d’évoluer, de changer, de se remettre en cause. Elles nuisent au bonheur. Je vais ici le démontrer.
J’entends par « religions » une croyance organisée par une structure sociale (église, clergé, docteurs de la loi, etc.). Rechercher un sens à l’existence, à l’univers, est une nécessité mais ne passe pas nécessairement par l’adoption d’une religion structurée. (suite…)
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L’Homme qui tua Don Quichotte : voyage en folie
L’Homme qui tua Don Quichotte, de Terry Gilliam avec Jonathan Pryce, Adam Driver, Olga Kurylenko, a connu vingt-cinq années d’aventures. Quoi d’étonnant pour un film sur un chevalier à triste figure cherchant l’aventure ? Ou, plus exactement, sur des personnes persuadées d’entrer dans les aventures de ce chevalier ?
L’oeuvre de Cervantes est ici revisitée sous l’angle de la folie. (suite…) -
Droits d’auteur : l’auto-édition est la solution contre les abus des éditeurs
Après mon coup de gueule d’il y a une semaine, je veux revenir encore une fois sur la question des droits d’auteur. Ceux qui le remettent en cause ne sont pas quelques adolescents boutonneux qui se partagent des fichiers, ou même quelque cybermafia. Ce sont les éditeurs, les producteurs, bref ceux qui accaparent les droits des auteurs et râlent tant aujourd’hui contre le numérique. Et, bien sûr, ils regardent de haut les créateurs autonomes, comme les auteurs auto-édités, qui se refusent à passer sous leurs fourches caudines.
Nouvel exemple avec un article, intitulé « Contrat d’édition à l’ère numérique : bilan mitigé« , paru dans l’excellente lettre professionnelle Edition Multimédi@, n°191 datée du Lundi 11 juin 2018. (suite…)
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Jurassic World, Fallen Kingdom : sauveteurs à sauver
Jurassic World, Fallen Kingdom, de Juan Antonio Bayona, avec Chris Pratt et Bryce Dallas Howard, poursuit le reboot de la saga Jurassic Parc. Cette fois, les dinosaures artificiels de l’Isla Nublar ont un vrai problème : l’île est en train d’exploser à cause d’un volcan fort opportun. Comme dans le deuxième opus de la saga d’origine, il va donc falloir aller les chercher, officiellement pour les sauver, officieusement pour des desseins moins avouables.
Mais le résultat sera évidemment que des dinosaures vont se retrouver sur la terre ferme (et dans la vraie mer). (suite…)
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Et le Droit d’Auteur, c’est du poulet ?
Un article publié sur ActuaLitte m’a fait bondir : en Angleterre, une « start-up » veut salarier des auteurs de romans. En échange du revenu garanti, bien entendu, les droits d’auteur sont globalement cédés même si un système de prime en cas de succès semble prévu.
Au départ, il existe un constat évident : les éditeurs traditionnels sont inefficaces, conservateurs, arrogants et non-rentables. Donc, il faut changer le système, ce qui se fait déjà grâce à l’auto-édition comme je peux le pratiquer.
Alors, certes, avoir la capacité de s’arrêter de travailler pour écrire est probablement intéressant (bien que cela peut se discuter car l’isolement qui en résulte n’est pas forcément très inspirant). Mais la logique qui est derrière cela est bien la dépendance d’un créateur vis-à-vis d’un financier. Celui-ci, au passage, dirige strictement la ligne éditoriale de la production pour en faire des produits parfaitement marketés en fonction des modes et des ventes.
Le système sera sans doute plus efficace que celui d’éditeurs qui se moquent autant du marché que des auteurs. Mais, pour ma part, la liberté de de création ne doit pas se négocier et, surtout, le produit créé doit rester la pleine propriété de son créateur. C’est un acquis issu du combat de Beaumarchais que l’on ne doit pas jeter aux orties.
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Solo : a not so bad Star Wars Story
Solo : A Star Wars Story, de Ron Howard, avec Alden Ehrenreich (Han Solo), Woody Harrelson, Emilia Clarke et Donald Glover (Lando Calrissian), nous plonge dans la jeunesse de Han Solo. Quelques années avant de rencontrer Luke Skywalker dans l’épisode IV de Star Wars (le premier épisode historique), il a déjà rencontré Chewbacca, Lando Calrissian et l’amour avec le Falcon Millenium.
Cette histoire dérivée du cycle Star Wars vient donc se placer entre les épisodes III et IV. Elle permet à Disney de poursuivre son exploitation de l’univers créé par George Lucas alors que la République sombre dans le chaos après la proclamation de l’Empire, les cartels criminels prenant souvent le pouvoir. (suite…)