
Aviez-vous remarqué ? Il existe un point commun intéressant entre l’expérience de pensée d’Erwin Schrödinger, connue sous le nom de « Chat de Schrödinger« , et l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince.
Dans les deux cas, il y a un animal enfermé dans une boîte et dont le destin pourrait être tragique.
Dans Le Petit Prince, le héros qui donne son nom au conte demande à un aviateur de lui dessiner un mouton. Mais ce mouton n’est jamais comme il le désire. En désespoir de cause, l’aviateur lui dessine une caisse, indiquant que le mouton est dedans. C’est donc l’imagination de celui qui regarde la caisse qui créé le mouton.
Le chat de Schrödinger est lui aussi enfermé dans une caisse. Et, tant qu’il reste dans la caisse fermée, personne ne sait s’il est vivant ou mort. Mais dès lors que l’on peut l’observer, l’état du chat se révèle : il est ou bien vivant ou bien mort.
L’animal est différent mais, à chaque fois, il est soustrait à la vue du spectateur. Et, en le dissimulant, la caisse cache la réelle nature de l’animal.
Il y a cependant une différence importante. Dans Le Petit Prince, c’est la volonté de l’observateur qui donne les caractéristiques de l’animal. A l’inverse, le chat de Schrödinger subit un aléa que l’observateur ne peut que constater.
Voilà de quoi alimenter bien des débats philosophiques, vous ne croyez pas ?