Prometheus, de Ridley Scott, avec Noomi Rapace, Charlize Theron et Michael Fassbender, remonte aux origines de la série Alien. Le premier épisode de cette série ayant été réalisé par Ridley Scott, le voici de nouveau aux commandes.
Des premières images du film, tournées à Gullfoss en Islande, jusqu’aux décors en images numériques, Ridley Scott maintient sa réputation de créateur d’esthétique. Les images sont magnifiques et magnifiquement tournées.
Voici donc, après une bien mystérieuse mésaventure d’un extra-terrestre à l’aube de l’humanité, des archéologues découvrant le signe d’une civilisation extra-terrestre avec un plan pour rejoindre ceux qui auraient créé l’humanité en laboratoire. Prenant son nom du Titan qui voulut faire des hommes les égaux des dieux, le vaisseau Prometheus part à la découverte de nos origines avec, à la clé, croit-on, le mystère de la vie éternelle.
Si les acteurs sont parfaitement crédibles, si les images sont magnifiques, le film part tout de même dans le mur. Le scénario n’est pas du tout bétonné alors même que le film fut très (trop ?) longtemps travaillé. La cohérence des fameux extra-terrestres est douteuse. Les raccords entre cette saga Prometheus qui commence, la première saga des Alien et plus encore la mini-série Alien vs Predator sont mauvais. Le destin du pilote de vaisseau extra-terrestre, notamment, ne correspond pas aux traces du début d’Alien, le huitième passager. Les bestioles elles-mêmes sont différentes. Ces incohérences sont bien regrettables car il ne manquait pas grand’chose, la justification de l’Alien étant tout à fait crédible.
La suite au prochain numéro.
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