
Mon dernier roman, Velik Kantor et les chasseurs de dragons, qui vient de paraître, constitue une occasion de revenir sur les dragons. Ces créatures mythiques sont en effet fascinantes à bien des égards, d’abord par leur diversité, même si, la plupart du temps, ils représentent une force maléfique ou hostile aux humains.
S’il existe quelques animaux réels qui comportent le terme « dragon » dans leur nom, comme le dragon de Komodo, une sorte de varan, on peut dire que le dragon (au sens courant du terme) est un animal imaginaire. Mais sa description est pour le moins variable. Des dragons chinois aux dragons cracheurs de feu des mythes du Moyen-Age occidental, le dragon n’a guère de description claire. Celui de la Bible est un simple serpent, voire un lézard vivant dans le feu (mais ne le crachant pas) de l’Enfer.