Auteur/autrice : Pierre Béhel

  • No more Google

    Carcer et autres libérations

    Vous n’avez sans doute rien remarqué mais, depuis maintenant une quinzaine de jours, les scripts Google Analytics ont disparu de ce site. Désormais, je me fie à un module interne de WordPress pour suivre ce qui se passe ici en termes de trafic, comprendre ce que font et veulent mes visiteurs.

    D’une manière générale, je tente de moins dépendre de Google et des autres GAFAM mais c’est pour le moins compliqué étant donné la quasi-absence d’offres aussi abouties. Une entreprise n’est pas leader mondial archi-dominant totalement par hasard.

    Face à des acteurs archi-dominants du numérique, j’avais imaginé, pour la première fois dans Carcer et de manière plus aboutie dans Apotheosis, une alternative décentralisée par nature, Emenu. Mais quelque chose me dit qu’une telle alternative n’est pas prête d’aboutir et qu’elle restera de la science-fiction un certain temps.

  • Achat ou location, CapEx ou OpEx : quand les cigales se moquent des fourmis

    Coup de gueule

    Alors je vais être très clair : les gens qui défendent la location bec et ongles en lieu et place de l’achat immobilier m’énervent autant que les défenseurs dogmatiques de l’OpEx contre le CapEx en entreprise. Et je vous assure que ce n’est pas peu dire.

    Dans ce coup de gueule, je vous propose de balayer les arguments des cigales et de défendre les fourmis. Nous allons, en quelques minutes, défendre l’investissement contre la dépense perdue. C’est un sujet que je n’aborde jamais dans mes romans, que vous découvrez sur PierreBehel.com. C’est un tort. Un jour, sans doute…

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  • Le livre des apocalypses

    Le guide des fins du monde, de Bryan Walsh vient de paraître aux éditions Fyp. Il s’agit de la traduction d’un ouvrage américain intitulé End Times.

    Le titre est explicite : l’auteur, par vulgarisation scientifique, fait le tour des principales causes possibles de destruction de l’humanité, avec ou sans le reste de la Terre, ce qu’il faut nommer menaces existentielles. La description est à chaque fois très bien faite tant dans les causes que les conséquences ou même les chances d’en réchapper.

    Bien documenté, l’ouvrage n’en est que plus déprimant. Mais l’objectif est bien de prévoir et d’échapper à ces différentes menaces ou, du moins, d’en réchapper. Cela commence par prendre conscience des menaces. En cela, l’ouvrage est salutaire. Et comme il se lit facilement, ce n’en est que plus indispensable.

    Le guide des fins du monde, de Bryan Walsh, 334 pages, 22 euros, chez Fyp Editions.

    Sur le même sujet, je vous laisse (re)découvrir Génération Oméga : ceux qui connaîtront la fin du monde.

  • Tenet : le temps de la prétention

    Tenet, de Christopher Nolan, avec John David Washington, Robert Pattinson et Elizabeth Debicki, devait être le sauveur du cinéma mondial dans une année 2020 désastreuse pour cause de Covid-19.
    Les résultats au box-office sont autant décevants que le film.

    Nolan fait du Nolan jusqu’à la caricature, même si le spectacle se regarde avec plaisir.

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  • Granville : le musée Christian Dior

    A l’occasion du grand pont du 14 juillet 2020, je me suis rendu à Granville. J’ai visité une nouvelle fois la ville, les îles Chausey (le seul quartier insulaire d’une ville française) et le Musée Christian Dior.

    La maison d’enfance du célèbre grand couturier Christian Dior, la villa « Les Rhumbs », a en effet été rachetée en 1931 par la ville, après la faillite du père de Christian Dior, qui était un riche industriel. Son jardin est devenu un jardin public ouvert en 1938. La villa elle-même, après avoir failli être détruite, est devenue le Musée Christian Dior en 1997. Une exposition « Christian Dior, itinéraire d’un couturier » s’y tient du 1er juillet 2020 au 3 janvier 2021.

  • Mes madeleines Disney

    La nostalgie est-elle le signe de la vieillesse ? A l’heure du confinement lié à la crise sanitaire du Covid-19, je me suis abonné au nouveau service de vidéos à la demande de Disney, Disney+. Et le piège s’est refermé sur moi depuis ce moment là.

    Proust avait ses madeleines. Moi, j’ai des films Disney. Comme, probablement, le tout premier que je n’ai jamais vu au cinéma qui s’appelait « La montagne ensorcelée« . Je ne l’avais plus vu depuis mon enfance et j’ai été ravi de revoir ce film fantastique sans intérêt, réellement heureux même.

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  • Inimaginable innovation de rupture

    Les belles histoires de Tonton Pierre

    L’autre jour, j’ai pris la machine à voyager dans le temps de mon ami Herbert-George Wells pour aller rencontrer Victor Hugo, homme que j’admire beaucoup. Et je lui ai raconté qu’il m’était arrivé plusieurs fois d’aller de Paris à Marseille (et retour) en trois heures. Mais Victor Hugo m’a dit que c’était absolument impossible. En effet, un cheval n’est capable d’aller, au maximum, qu’à 88 km/h et cela très peu de temps. Pour aller de Paris à Marseille à toute vitesse, il faudrait donc multiplier les postes de changements de chevaux. « Et même si vous mettiez 50 chevaux à votre carrosse, vous n’iriez pas plus vite » a-t-il ajouté. [Note : il m’a été fait la remarque que Victor Hugo était un mauvais exemple car il est mort bien après la mise en service du train Paris-Lyon-Marseille. On dira donc que c’est une licence poétique.]

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  • Pendant que le monde s’écroule, continuez de lire !

    Pendant que le monde s'écroule

    La fin de la période de confinement lié à la crise sanitaire du Covid-19 permet l’arrivée d’exemplaires physiques (papier) des livres que vous achetez. Par exemple, de mon dernier roman : « Pendant que le monde s’écroule ». Celui-ci a d’ailleurs été écrit pour la majeure partie durant ce confinement.

    Vous pouvez retrouver ce roman, un extrait gratuit et l’acheter ici.

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  • Metropolis : classique et maudit

    Metropolis, de Fritz Lang, avec Brigitte Helm, Alfred Abel et Rudolf Klein-Rogge, est sorti le 6 février 1927. Je ne l’avais jamais vu alors que ce film expressionniste muet allemand est réputé pour être l’une des oeuvres cinématographiques les plus importantes de l’histoire.

    Or il se trouve que je me suis récemment abonné à deux plates-formes de vidéo à la demande, Amazon Prime et Disney+, qui comportent chacune son lot de classiques. Sur la première, on trouve ainsi la version restaurée quasi-intégrale de 2011 de Metropolis, avec la musique symphonique originale composée par Gottfried Huppertz. L’occasion était donc trop bonne de rattraper mon retard.

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  • Le paradoxe de Fermi et la réponse originale de Liu Cixin

    Lorsque l’on écrit, lit ou regarde de la science-fiction, à un moment donné, on ne peut que tomber sur « le paradoxe de Fermi« . Ce paradoxe pose une question simple : « S’il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? ». La réponse apportée dans « Le problème à trois corps » par Liu Cixin est originale.

    Mais reprenons depuis le début avant d’essayer de trouver des alternatives.

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