Auteur/autrice : Pierre Béhel

  • Faut-il sauver les libraires et les cinémas ?

    La crise sanitaire liée au Covid-19 a secoué singulièrement un certain nombre de commerces qui, déjà, allaient mal depuis des années. Parmi ceux-là, deux râlent parce que, vous comprenez, c’est de la Culture et rien n’est plus important que la Culture (oui, avec un « C » majuscule). Je veux bien sûr parler des libraires et des cinémas. Vous vous doutez bien que, si je pose la question, en titre, de savoir s’il faut les sauver, la réponse ne va pas forcément aller dans le sens des râleurs.

    Ce blog est là pour vous montrer que j’aime beaucoup les films. Je suis abonné à Amazon Prime et Disney+, services que je regarde avec un home-cinema. Auparavant, j’allais souvent au cinéma à une époque où j’avais un abonnement à moins de vingt euros par mois. Et puis la programmation étant devenue de plus en plus déplorable, j’ai cessé d’y aller régulièrement et j’ai arrêté mon abonnement. Depuis, le tarif exorbitant me retient d’y aller le plus souvent.

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  • Bonne année 2021

    Chers lecteurs,

    Je vous souhaite une excellente année 2021.

    En tous cas, j’espère qu’elle sera meilleure que 2020. Et, pour conjurer le spectre d’un nouveau confinement pour cause de crise sanitaire, je vous souhaite cette bonne année avec une image que j’ai prise dans un avion, en route vers le Sénégal.

  • Joyeux Noël à tous !

    Chers lecteurs,

    Je vous souhaite un joyeux Noël et de très bonnes fêtes de fin d’année.

    J’espère que vous avez pensé à acheter mes œuvres complètes pour les offrir à tous vos proches, sauf, bien sûr, si vous l’avez fait une année précédente. Sinon, il sera toujours temps de vous rattraper l’année prochaine : au moins un nouvel ouvrage sortira d’ici là.

  • Minitel, Internet et Emenu : de la hiérarchie au pair-à-pair

    Apotheosis - Les hommes-dieux

    Il est de bon ton, parmi certains, et à l’image de quelques anglo-saxons ignorants, de se moquer du Minitel pour glorifier Internet. Moi qui ai imaginé Emenu, je vais vous expliquer pourquoi ces moqueries sont inadéquates. Je vais en profiter pour vous reparler d’Emenu, le « successeur d’Internet » (ou plutôt du web), que l’on retrouve dans plusieurs de mes romans, principalement Carcer et Apotheosis.

    Pour cela, il va falloir commencer par le début et expliciter la notion de « couches ». Cela évitera de confondre Minitel et Transpac, Web et Internet, etc. Puisque l’on parle d’ « autoroutes de l’information », il est assez courant de prendre une image routière. L’objectif est d’aller d’un point A à un point B. Pour cela on va utiliser des routes ou bien des chemins de fer sur lesquels vont rouler des véhicules.

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  • AnnHnnA III : Il est environnement

    Il est environnement - AnnHnnA

    L’auteur-compositeur-interprête AnnHnnA sort aujourd’hui, le 11 décembre 2020, son troisième album, Il est environnement. Celui fait suite aux albums Il est temps (sorti en 2018) et Il est tant temps (sorti en 2019).

    Comme son titre l’indique (jouant toujours sur l’assonance du mot « temps« ), les textes sont, cette fois, inspirés par la thématique de l’environnement, du rapport à la nature. Et, comme pour les précédents albums, il s’agit d’extraits piochés dans le vaste projet de L’Elan Vital. Petit à petit, AnnHnnA poursuit donc la sortie des 68 chansons prévues. Il faudra sans doute attendre encore quelques années l’achèvement de ce vaste programme…

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  • Complotisme, anti-science et nazisme

    Pendant que le monde s'écroule

    En écrivant Pendant que le monde s’écroule, bien qu’il s’agisse d’un roman « sérieux », j’avais voulu me moquer du complotisme. J’y ai donc imaginé une théorie absolument ridicule : les éoliennes ralentissent la rotation de la Terre et sont responsables de la montée des eaux sur les côtes, à cause du ralentissement justement, comme quand on freine en voiture et que l’on tient un verre d’eau. Et quelques temps plus tard, j’ai vu qu’une théorie assez proche existait… Comme quoi, quelques soient les efforts des auteurs de fiction, la réalité sera toujours la plus forte.

    Les théories psychologiques sur le complotisme sont nombreuses pour expliquer pourquoi certaines personnes sont tentées par les théories loufoques. Mon propos ici n’est pas d’ajouter une réflexion de café du commerce à tous ces travaux savants. Je vais juste faire un parallèle historique. Comme dans Le complot des éternels, j’aborde les travaux pseudo-scientifiques nazis, je voudrais juste reparler de ceux-ci.

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  • Anna Taure : « Un monde sans lettres »

    Habituée des sagas, Anna Taure, cette fois, vient de publier un court roman, Un monde sans lettres. Cette uchronie nous envoie dans un univers parallèle où l’Occident a été privé de l’imprimerie à caractères mobiles, Gutenberg mourant sur le bûcher dans les premières pages.

    Nous voici donc projetés à la Cour du Roi de France à la fin du XVIIIème siècle. Le bannissement de l’imprimerie a entrainé ignorance et retard technologique sur les Ottomans et les Chinois. Un nouveau ministre, issu d’une médiocre province, tente de rétablir les finances d’un royaume corrompu jusqu’à la moelle. A moins que ses objectifs soient tout autres.

    Même si le style d’Anna Taure est sec, proche du rapport d’autopsie de ce monde perverti par l’ignorance, l’histoire est prenante. Et on suit avec plaisir les aventures de la Cour.

    Un Monde sans Lettres
    de Anna Taure
    113 pages – 6,30 euros
    En vente sur The Book Edition.

  • Dégooglisation : pas si simple

    Au fil des années, une culture des services en ligne gratuits s’est développée chez les internautes. Or, comme dit l’adage, si c’est gratuit, c’est vous le produit. En effet, tout a un coût. Il faut donc bien payer ce coût (et, accessoirement, générer des profits aux pauvres entreprises qui assurent ces services). Pour les services grands publics, le coût est généralement couvert par la publicité ultra-ciblée, ce qui implique une exploitation à outrance de vos données personnelles pour vous qualifier afin d’ultra-cibler la dite publicité. Google est sans doute l’entreprise qui a le mieux exploité ce modèle.

    Mais se passer des services Google est quasiment impossible, sauf à choisir un autre fournisseur aux mêmes défauts mais à la performance moindre. J’ai tout de même largement réduit mon « empreinte Google » récemment.

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  • No more Google

    Carcer et autres libérations

    Vous n’avez sans doute rien remarqué mais, depuis maintenant une quinzaine de jours, les scripts Google Analytics ont disparu de ce site. Désormais, je me fie à un module interne de WordPress pour suivre ce qui se passe ici en termes de trafic, comprendre ce que font et veulent mes visiteurs.

    D’une manière générale, je tente de moins dépendre de Google et des autres GAFAM mais c’est pour le moins compliqué étant donné la quasi-absence d’offres aussi abouties. Une entreprise n’est pas leader mondial archi-dominant totalement par hasard.

    Face à des acteurs archi-dominants du numérique, j’avais imaginé, pour la première fois dans Carcer et de manière plus aboutie dans Apotheosis, une alternative décentralisée par nature, Emenu. Mais quelque chose me dit qu’une telle alternative n’est pas prête d’aboutir et qu’elle restera de la science-fiction un certain temps.

  • Achat ou location, CapEx ou OpEx : quand les cigales se moquent des fourmis

    Coup de gueule

    Alors je vais être très clair : les gens qui défendent la location bec et ongles en lieu et place de l’achat immobilier m’énervent autant que les défenseurs dogmatiques de l’OpEx contre le CapEx en entreprise. Et je vous assure que ce n’est pas peu dire.

    Dans ce coup de gueule, je vous propose de balayer les arguments des cigales et de défendre les fourmis. Nous allons, en quelques minutes, défendre l’investissement contre la dépense perdue. C’est un sujet que je n’aborde jamais dans mes romans, que vous découvrez sur PierreBehel.com. C’est un tort. Un jour, sans doute…

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