La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier, avec Mélanie Thierry, Lambert Wilson, Grégoire Leprince-Ringuet, adapte la célèbre nouvelle de Madame de Lafayette dans un style très grand siècle. Voilà donc encore une jeune et naïve mais magnifique princesse qui croit au Prince Charmant (en l’occurrence le Duc de Guise), se retrouve marié à un médiocre prince royal et, bien entendu, finira tragiquement, abandonnée et méprisée.
L’ensemble se déroule durant les guerres de religion, s’achevant peu après la Saint Barthélémy.
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Buried, de Rodrigo Cortés, avec Ryan Reynolds, renouvelle le genre du huis-clos en le poussant au paroxysme. L’intégralité du film se déroule en effet dans un cercueil où se retrouve enfermé et enterré un chauffeur de camion américain enlevé en Irak. Il a cependant à sa disposition un smartphone (qui fonctionne en 3G en Irak et sous une petite surface de terre) et divers outils. Bien entendu, utiliser le smartphone (en arabe) ne pose aucun problème au camionneur.
Les petits mouchoirs, de Guillaume Canet avec François Cluzet et Marion Cotillard, est desservi comme rarement par sa bande annonce et sa communication mais porté par un bouche à oreille extraordinaire. C’est ainsi que, presque une semaine après sa sortie, un mardi soir, pour la dernière séance, la salle où j’ai vu ce film était archi-comble.
The Social Network, de David Fincher, avec Jesse Eisenberg, Rashida Leah Jones et Joseph Mazzello, raconte la fondation par Mark Zuckerberg et le succès de Facebook. L’histoire est vécue notamment via des flashbacks à l’occasion de procès intentés par des « inventeurs » d’un autre réseau social (jamais sorti) de Harvard et d’un associé écarté de l’affaire.
Moi, moche et méchant, de Pierre Coffin et Chris Renaud, surfe sur plusieurs vagues : l’humour déjanté, la 3D numérique et les bestioles marrantes. Les Minions, serviteurs du Méchant, n’ont rien à envier aux lapins crétins. Le dit méchant doit démontrer à son banquier qu’il n’est pas un has-been et s’engage donc à voler la Lune grâce à un pistolet réducteur et une fusée.
Ao, le dernier Néandertal, de Jacques Malaterre, avec Simon Paul Sutton et Vesela Kazakova, ressuscite le mythe du bon sauvage en l’installant dans la préhistoire. D’entrée de jeu, il est précisé que la disparition de l’Homme de Néandertal est mystérieuse bien que contemporaine de l’émergence de l’Homo Sapiens Sapiens, son cousin hominien venu d’Afrique. Pour la cause du film, il sera admis qu’il y a conjonction d’une épidémie (une sorte de tuberculose) et d’une concurrence écologique avec les Homo Sapiens Sapiens.
Hors-la-Loi, de Rachid Bouchareb, avec Jamel Debbouze et Roschdy Zem, suit le destin de trois frères algériens jusqu’à la veille de l’indépendance de l’Algérie. Tout commence par l’expulsion de leur famille de leur terre ancestrale, passe par le massacre de Sétif (8 mai 1945) et se poursuit à Paris dans les rangs du FLN.
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, avec Lambert Wilson et Michael Lonsdale, s’inspire librement de la vie des moines cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996. La fin du film, dans le brouillard où disparaissent les moines, est symbolique de leur destin mystérieux.
Vampires, de Vincent Lannoo, avec Carlo Ferrante, Vera Van Dooren, Fleur Lise Heuet et Pierre Lognay, est un authentique film belge de vampires. Reprenant la ficelle désormais classique du faux documentaire mené par une équipe de reporters, le film se veut un reportage sur la vie quotidienne d’une famille de vampires vivant en Belgique.
Salt, de Phillip Noyce, avec Angelina Jolie et Liev Schreiber ne fait pas dans la dentelle. C’est un film d’action assumé comme tel mais il ne constitue que la première partie de l’histoire. Il faudra donc attendre un second film (au moins) pour en connaitre la fin.