• Vampires : ça a saigné près de chez vous

    Affiche du film “ Vampires", de Vincent Lannoo.Vampires, de Vincent Lannoo, avec Carlo Ferrante, Vera Van Dooren, Fleur Lise Heuet et Pierre Lognay, est un authentique film belge de vampires. Reprenant la ficelle désormais classique du faux documentaire mené par une équipe de reporters, le film se veut un reportage sur la vie quotidienne d’une famille de vampires vivant en Belgique.

    On rencontre ainsi une famille normale avec ces deux enfants à l’adolescence difficile qui débarrasse la police des immigrés sans papiers et les hôpitaux de ses vieux. Une oeuvre de salut public, en quelque sorte.
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  • Salt : pas de dentelles pour Angelina

    Affiche du film “ Salt", de Phillip Noyce.Salt, de Phillip Noyce, avec Angelina Jolie et Liev Schreiber ne fait pas dans la dentelle. C’est un film d’action assumé comme tel mais il ne constitue que la première partie de l’histoire. Il faudra donc attendre un second film (au moins) pour en connaitre la fin.

    Vingt ans après la fin de la guerre froide, voici donc des agents soviétiques infiltrés aux Etats-Unis qui sont « réveillés » pour lancer les Etats-Unis dans une guerre mondiale où ils seront anéantis, toutes les structures de pouvoir étant infiltrées. Salt, qui est une agent de la CIA, est-elle une agent double, triple, quadruple… ? Le scénario devient vite compliqué.
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  • Le Bruit des glaçons : grincements de tumeurs

    Affiche du film “ Le Bruit des glaçons", de Bertrand Blier.Le Bruit des glaçons, de Bertrand Blier, avec Jean Dujardin et Albert Dupontel, ose rire avec un sujet grave : le cancer. Celui-ci, personnifié, vient faire connaissance avec ceux qu’il frappe mais n’est visible que d’eux et de ceux qui les aiment. En l’occurrence, la victime annoncée est un ancien écrivain devenu alcoolique au dernier degré.

    Bertrand Blier est un habitué des films dérangeants. Celui-ci fera grincer bien des dents. Pourtant, ce film gentiment fantastique, souvent drôle quand il n’est pas simplement tendre et humain, n’a rien de scandaleux ou de choquant.
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  • Crime d’amour : vengeance à double détente

    Affiche du film “ Crime d'amour", de Alain Corneau.Crime d’amour, de Alain Corneau, avec Kristin Scott Thomas et Ludivine Sagnier, constitue un bel exemple de film policier de vengeance. En l’occurrence, une jeune femme vouant un véritable culte à sa supérieure hiérarchique se rend compte qu’elle se fait rouler dans la farine et refuse de persister dans la soumission. Dès lors, la guerre est déclarée.

    Harcèlement moral, détournements de fonds et, finalement, assassinat. Le contexte se met en place dans une grande tension au cours de la première moitié du film. Le plus intéressant reste la vengeance et la manière dont elle est orchestrée, avec un grand et pervers talent.
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  • L’apprenti sorcier : le nerd magicien

    Affiche du film “L'Apprenti Sorcier", de Jon Turteltaub.L’Apprenti Sorcier, de Jon Turteltaub, avec Nicolas Cage et Jay Baruchel, mérite son statut de gentille comédie fantastique de la famille Disney. La maison de Mickey Mouse n’est pas connue pour son goût de l’originalité mais plutôt pour celui du film de distraction qui ne casse pas trois pattes à un canard mais demeure réalisé avec soin.

    Celui-ci ne fait pas exception à la règle. Indubitablement, le spectacle est bon, le rythme soutenu et on se laisse séduire par les mille petits gags, dont une référence au passage sur l’Apprenti Sorcier de Fantasia absolument drôlissime.
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  • Le dernier maître de l’air : début de tétralogie

    Affiche du film “ Le dernier maître de l'air ", de  de M. Night Shyamalan.Le dernier maître de l’air, de M. Night Shyamalan, avec Noah Ringer et Dev Patel, nous emmène dans un monde où s’affrontent quatre peuples associés chacun à un élément (Terre, Air, Eau et Feu). M. Night Shyamalan s’amuse cette fois avec la 3D numérique pour créer un monde médiéval-fantastique inspiré de mangas japonais. Mariant les effets spéciaux et la philosophie à deux sous des films de kung-fu, le fond de l’histoire n’est guère original.

    Si la réalisation est techniquement propre, on cherche parfois la 3D. Le sujet aurait permis, pourtant, d’user et d’abuser de cette technologie. Or les effets visuels restent très classiques.
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  • Millénium 3 : La Reine dans le palais des courants d’air

    Affiche du film “ La Reine dans le palais des courants d'air", de Daniel AlfredsonMillénium 3 : La Reine dans le palais des courants d’air, de Daniel Alfredson, avec Michael Nyqvist et Noomi Rapace, conclut magistralement la trilogie Millénium. Le journal Millénium et son directeur se retrouve de nouveau à défendre la la hackeuse gothique la plus déjantée de la planète tout en poursuivant les criminels sexuels dans les services secrets suédois.

    Si la raison d’Etat reste encore le meilleur prétexte pour défendre ses turpitudes, la Suède demeure, dans ce film, une démocratie exemplaire dans la manière de gérer une telle crise. Tellement exemplaire que c’est peu crédible.
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  • Comme chiens et chats 2 : La Revanche de Kitty Galore

    Affiche du film “ Comme chiens et chats 2" : La Revanche de Kitty Galore.Comme chiens et chats 2 : La Revanche de Kitty Galore, de Brad Peyton,permet de retrouver les deux organisations rivales réunissant d’un côté les chiens et de l’autre les chats. Parodie des films d’espionnage de la période de la Guerre Froide voyant s’opposer Soviétiques et Américains, le film aligne les références dédiées aux adultes (comme l’excellente parodie de générique des James Bond) tout en restant globalement dédié aux enfants.

    Pourtant, réussir à associer dans le public autant les adultes que les enfants n’est pas un exploit facile, loin s’en faut. Surtout pour une comédie déjantée.
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  • Inception : le rêveur doit se réveiller

    Affiche du film “ Inception", de Christopher Nolan.Inception, de Christopher Nolan, avec Leonardo DiCaprio et Marion Cotillard, part d’un concept pas si fréquent dans le fantastique : il est possible de partager des rêves. Pour cela, il suffit d’une bonne drogue et de quelques fils entre les différents protagonistes. Dès lors, un envahisseur peut, au travers d’un rêve, manipuler l’inconscient de sa victime. Habituellement, c’est pour lui voler des informations. Pour le héros, ce sera cette fois pour lui implanter un désir. Mais, à force de manipuler l’inconscient, de provoquer des rêves imbriqués les uns dans les autres, les coins obscurs de chacun ressurgissent.
    Les rêves n’obéissant pas aux lois physiques de la réalité, Inception est l’occasion de très belles scènes en images de synthèse où l’univers se plie, s’éclate, se transforme…
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  • Toy Story 3 : l’amour avant tout

    Affiche du film “ Toy Story 3", de Lee Unkrich. Toy Story 3, de Lee Unkrich et des studios Pixar / Disney, achève la saga commencée 15 ans plus tôt. Andy, le petit garçon, est devenu grand et le voilà qui part à l’université, devant se débarrasser de ses souvenirs d’enfance, dont ses fidèles jouets qui lui sont pourtant liés par un amour réciproque. Destinés d’abord au grenier, ils se retrouvent, avec la poupée Barbie de la petite soeur, donnés à un jardin d’enfants où les jouets sont soumis à l’abominable dictature d’un ourson rose.
    Cette fin de la saga bénéficie bien entendu de tout le savoir faire technique actuel de Pixar et Disney, comme la 3D. Le résultat est à la hauteur de la réputation de ces studios. La qualité technique est celle des très grands dessins animés.
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