• Comme chiens et chats 2 : La Revanche de Kitty Galore

    Affiche du film “ Comme chiens et chats 2" : La Revanche de Kitty Galore.Comme chiens et chats 2 : La Revanche de Kitty Galore, de Brad Peyton,permet de retrouver les deux organisations rivales réunissant d’un côté les chiens et de l’autre les chats. Parodie des films d’espionnage de la période de la Guerre Froide voyant s’opposer Soviétiques et Américains, le film aligne les références dédiées aux adultes (comme l’excellente parodie de générique des James Bond) tout en restant globalement dédié aux enfants.

    Pourtant, réussir à associer dans le public autant les adultes que les enfants n’est pas un exploit facile, loin s’en faut. Surtout pour une comédie déjantée.
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  • Inception : le rêveur doit se réveiller

    Affiche du film “ Inception", de Christopher Nolan.Inception, de Christopher Nolan, avec Leonardo DiCaprio et Marion Cotillard, part d’un concept pas si fréquent dans le fantastique : il est possible de partager des rêves. Pour cela, il suffit d’une bonne drogue et de quelques fils entre les différents protagonistes. Dès lors, un envahisseur peut, au travers d’un rêve, manipuler l’inconscient de sa victime. Habituellement, c’est pour lui voler des informations. Pour le héros, ce sera cette fois pour lui implanter un désir. Mais, à force de manipuler l’inconscient, de provoquer des rêves imbriqués les uns dans les autres, les coins obscurs de chacun ressurgissent.
    Les rêves n’obéissant pas aux lois physiques de la réalité, Inception est l’occasion de très belles scènes en images de synthèse où l’univers se plie, s’éclate, se transforme…
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  • Toy Story 3 : l’amour avant tout

    Affiche du film “ Toy Story 3", de Lee Unkrich. Toy Story 3, de Lee Unkrich et des studios Pixar / Disney, achève la saga commencée 15 ans plus tôt. Andy, le petit garçon, est devenu grand et le voilà qui part à l’université, devant se débarrasser de ses souvenirs d’enfance, dont ses fidèles jouets qui lui sont pourtant liés par un amour réciproque. Destinés d’abord au grenier, ils se retrouvent, avec la poupée Barbie de la petite soeur, donnés à un jardin d’enfants où les jouets sont soumis à l’abominable dictature d’un ourson rose.
    Cette fin de la saga bénéficie bien entendu de tout le savoir faire technique actuel de Pixar et Disney, comme la 3D. Le résultat est à la hauteur de la réputation de ces studios. La qualité technique est celle des très grands dessins animés.
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  • L’autre monde : suicide blonde

    L'autre mondeL’Autre monde, de Gilles Marchand, avec Grégoire Leprince-Ringuet et Louise Bourgoin, confronte encore une fois un homme et deux femmes, l’une douce et aimante, l’autre dangereuse et excitante. En l’occurrence, la blonde explosive que rencontre par hasard durant l’été le héros est suicidaire. Surveillée par un frère au rôle ambigüe, elle attire malgré tout tous les hommes qu’elle croise. Et elle ne semble accessible qu’au travers d’un jeu en ligne où les avatars tués se retrouvent sur une plage noire apaisante et magnifique.

    Louise Bourgoin nous avait plutôt habitués à des rôles comiques ou légers de blondes évaporées. Elle surprend donc ici dans un personnage totalement psychotique et dangereux.
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  • Splice : l’épissure génétique

    Affiche du film “Splice", de Vincenzo Natali.Splice, de Vincenzo Natali, avec Sarah Polley et Adrien Brody, est au croisement du thriller scientifique et film d’introspection. Le mélange est intéressant même s’il ne devrait pas marquer l’histoire du cinéma.

    Voici donc deux scientifiques oeuvrant au sein d’un laboratoire pharmaceutique qui mélangent les ADN d’origines diverses dans l’espoir de fabriquer des espèces susceptibles de produire des médicaments originaux. Et puis, pour épicer l’ensemble, ils ajoutent un peu d’ADN humain, histoire d’avoir des produits un peu plus utiles et, aussi, question d’égos, d’être les premiers à le faire.
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  • Shrek 4 : les valeurs familiales sont sauves

    Affiche du film “ Shrek 4", de Mike Mitchel.Shrek 4, de Mike Mitchel, est censé être la conclusion de la saga de l’ogre vert du studio Dreamworks. Or ce brave ogre se retrouve bien ennuyé de devoir endosser une vie de famille, lui qui aimait tant la tranquillité du bon temps où il était célibataire.

    Alors il conclut un pacte avec un sorcier, pacte qui se révèlera bien sûr être une escroquerie. Redevenu un vrai ogre mais destiné à disparaitre en perdant femme et enfants, il va devoir rapidement reconquérir son monde.
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  • Millenium 2 : nouvelle invasion de pervers sexuels

    Affiche du film Millénium 2 : La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette, de Daniel AlfredsonMillénium 2 : La Fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette, de Daniel Alfredson, avec Michael Nyqvist et Noomi Rapace adapte le deuxième tome homonyme de la saga romanesque Millenium. Encore une fois, les pervers sexuels ont envahi la Suède, cette fois jusque dans les services secrets. Le passé de Lisbeth est d’autant plus révélé que, cette fois, elle n’aura d’autre choix que de s’y confronter pour de bon.

    La ficelle du premier se poursuit : même thèmes, même construction de l’histoire, mêmes personnages, même univers à tous points de vue. Il s’agit sans aucun doute d’une suite et voir le premier semble indispensable pour comprendre la complexe histoire du deuxième.
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  • Summer wars : explosion de geekomètre

    Summer WarsSummer Wars, de Mamoru Hosoda, appartient à une catégorie dont l’effectif croit beaucoup ces derniers temps : les films où un monde virtuel met le monde réel en pagaille. Contrairement à 8th Wonderland, il s’agit ici d’un animé japonais.

    Le monde virtuel d’Oz est devenu, simplement, la plate-forme de communication universelle du monde entier, se substituant à Internet. De ce fait, quand une méchante attaque met ce monde en carafe, les répercutions sur le monde réel sont catastrophiques : blocage de nombreuses communications ou générations de fausses alertes, pilotage d’une sonde spatiale défaillant (avec chute prévue sur une centrale nucléaire), etc.
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  • Fatal Bazooka : l’humour potache qui frappe juste

    Affiche du film "Fatal", de Michaël Youn.Fatal, de et avec Michaël Youn, avec également Stéphane Rousseau et Isabelle Funaro, adapte au grand écran le personnage de sketchs Fatal Bazooka. La bande originale reprend ainsi l’inénarrable rap Mets ta cagoule. Après le Brice de Nice de Jean Dujardin, le Fatal Bazooka de Michael Youn passe ainsi lui aussi à la fiction longue durée sous le commandement de son créateur. Et Fatal Bazooka va mal : sa carrière de rappeur est brisée par un nouveau venu vedette d’électro-pop.

    Admettons que les antécédents douteux de l’auteur-réalisateur-acteur ne plaidait guère en faveur du film. L’humour potache ras-du-slip reste bien sûr une marque de fabrique mais il faut admettre que, cette fois, Michaël Youn frappe juste et fort.

     
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  • L’agence tous risques : banalité explosive

    agence tous risquesL’agence tous risques (The A-Team), de Joe Carnahan, avec Bradley Cooper, Liam Neeson et Quinton ‘Rampage’ Jackson, adapte la célèbre série télévisée américaine. Certes, nul n’attend de ce genre d’opus un grand moment de cinéma. C’est l’été et la production cinématographique n’est pas au meilleur de sa forme, oscillant entre les daubes hollywoodiennes et les errements pseudo-intellectuels.

    Ajoutons qu’avec ce genre d’adaptation, les fans sont forcément déçus par le renouvellement des acteurs, les originaux étant trop âgés pour leurs rôles.
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