X-Men : Le Commencement, de Matthew Vaughn, avec James McAvoy et Michael Fassbender, est une nouvelle préquelle de la série des X-Men. Voici donc comment, au détour de la Seconde Guerre Mondiale puis de la Guerre Froide, apparaissent les Mutants. Les camps se mettent en place : ceux qui croient dans la co-existence d’un côté (les gentils), ceux qui veulent affirmer la suprématie des mutants de l’autre (les méchants).
Soyons clairs de suite : il n’y a qu’assez peu de phrases d’auteurs dans ce nouvel opus.
Le Complexe du Castor, de et avec Jodie Foster, avec également Mel Gibson, est un drame moral comme les Américains les aiment. Voici donc un homme sombrant dans la dépression, entrainant avec lui sa famille et son entreprise.
La Conquête, de Xavier Durringer, avec Denis Podalydès (Nicolas Sarkozy), Florence Pernel (Cécilia Sarkozy) et Hippolyte Girardot (Claude Guéant) s’attaque à l’histoire -récente- de l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en France. Ce film appartient donc au genre très rare en France du film d’actualité.
Pirates des Caraïbes : la Fontaine de Jouvence, de Rob Marshall, avec Johnny Depp et Pénélope Cruz, ressert les plats à ce pauvre pirate Jack Sparow, décidément sans soin puisqu’il a encore perdu son bateau The Black Pearl, récupéré par un pirate célèbre et magicien démoniaque à ses heures, Barbe Noire.
L’Aigle de la Neuvième Légion, de Kevin Macdonald, avec Channing Tatum et Jamie Bell, constitue un subtil mélange entre péplum et film d’indiens. Voilà donc le fils du commandant de la neuvième légion affecté à sa demande en Bretagne, au Sud du mur d’Hadrien. Or la neuvième légion a disparu quelques années plus tôt, ainsi que son emblème, salissant ainsi l’honneur de Rome et de la famille.
Thor, de Kenneth Branagh, avec Chris Hemsworth, Natalie Portman et Anthony Hopkins, adapte un héros Marvel de plus, inspiré du dieu du tonnerre nordique. Si besoin était, le comic d’origine et ce film sont là pour montrer que soit les dieux n’existent pas, soit ils ne se vexent jamais.
Detective Dee : Le mystère de la flamme fantôme, de Tsui Hark, avec Andy Lau et Bingbing Li, adapte au cinéma les aventures du juge Ti. Ce personnage littéraire, utilisé par de nombreux auteurs chinois, anglophones ou francophones notamment, est lui-même inspiré de Ti Jen Tsié, authentique juge qui finit ministre de l’impératrice Wu au septième siècle de notre ère.
Le Chaperon Rouge, de Catherine Hardwicke, avec Amanda Seyfried et Gary Oldman, constitue une adaptation très libre du célèbre conte traditionnel dont la forme la plus connue a été écrite par Charles Perrault. Ici, le loup est garou, le chaperon rouge plus vraiment une petite fille (mais une bien séduisante jeune femme) et les beaux paysages de montagnes boisées respirent l’image de synthèse (magnifique, certes, mais de synthèse tout de même).
La Proie, de Eric Valette, avec Albert Dupontel, Alice Taglioni et Stéphane Debac, est un thriller des plus efficaces. Un petit braqueur se fait manipuler par un tueur psychopathe et pédophile rencontré en prison. Celui-ci ne vise qu’à récupérer le butin et la fille de son co-détenu.