The Descendants, de Alexander Payne, avec George Clooney et Shailene Woodley est une comédie dramatique bien morale comme les Américains les aiment. Voilà donc un avocat d’affaires vivant à Hawaï qui découvre, lorsque sa femme plonge dans un comas mortel suite à un accident, qu’il a été un mauvais père, un mauvais mari (sa femme le trompait) et qu’il risque d’être un mauvais fils en vendant des terres ancestrales vierges à un promoteur.
Bien entendu, cette découverte sauvera l’âme en déroute. Ouf.
Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres, de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr. et Jude Law, est le deuxième film de cette série à vouloir adapter les personnages de Sir Arthur Conan Doyle. Mais ce dernier doit se retourner de nouveau dans sa tombe.
Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (ou La fille au tatouage-dragon) de David Fincher, avec Daniel Craig et Rooney Maraadapte une nouvelle fois le polar de Stieg Larsson au cinéma, après la version de 2009 de Niels Arden Oplev. D’une facture évidemment plus américaine, donc plus politiquement correcte, cette version aseptisée pourrait presque être qualifiée de familiale, du moins au regard de celle de 2009.
La Colline aux Coquelicots, film d’animation de Goro Miyazaki, nous emmène dans le Japon des années 1960. Le fils de Hayao Miyazaki respecte totalement le style des studios Ghibli pour décrire la vie quotidienne juste avant les Jeux Olympiques de Tokyo en 1964.
J. Edgar , de Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio et Naomi Watts, raconte la vie de John Edgar Hoover. Cet ancien patron et fondateur du FBI fut, dit-on, l’homme le plus puissant des Etats-Unis, jusqu’à son décès en 1972 sous la présidence de Nixon.
The Lady, de Luc Besson, avec Michelle Yeoh et David Thewlis, retrace la vie de Aung San Suu Kyi. L’opposante birmane a, pour son oeuvre en faveur de son peuple, obtenu le Prix Nobel de la Paix.
Le Chat Potté, de Chris Miller et produit par Dreamworks, se concentre sur les aventures du personnage homonyme secondaire de la saga d’animation Shrek. Voici donc -en 3D- la jeunesse et les premières aventures du chat le plus séduisant, le plus cabot et le plus redoutable, bref le chat le plus félin que les légendes de la Terre aient jamais cité.
Time Out, de Andrew Niccol, avec Amanda Seyfried et Justin Timberlake, nous emmène dans un futur proche où la vieillesse a été abolie à coup de manipulations génétiques. Le réalisateur de Bienvenue à Gattaca et de Lord of War transforme ce qui aurait pu être un paradis en cauchemar : la vie suppose de pouvoir se l’acheter et la jeunesse est donc courte pour les pauvres.
Or Noir, de Jean-Jacques Annaud, avec Tahar Rahim et Antonio Banderas, renoue avec les grandes sagas guerrières et familiales qui désertaient depuis quelques temps nos écrans. Voici donc une rivalité entre deux petits sultanats arabes à l’heure de la découverte du pétrole transformée en épopée historique par la magie d’un réalisateur toujours très doué.