• La femme de Jésus est de retour

    Les belles histoires de Tonton PierreIl est entendu que Da Vinci Code, de Dan Brown, est une bouse littéraire au scénario invraisemblable enrichi en méchants créant des manœuvres abracadabrantesques pour être certains que les gentils vont les vaincre. Mais il n’en demeure pas moins que la base de Da Vinci Code est une très ancienne hypothèse exégétique et historique. Hypothèse hérétique, cela va de soi. Mais hypothèse très crédible, à savoir que Jésus était marié à Marie-Madeleine.
    Et la récente affaire dite « Evangile de la femme de Jésus » vient relancer l’histoire. Dans un contexte religieux où la femme est méprisée, le sexe vilipendé, le célibat glorifié, etc. , c’est évidemment cocasse. Et, rappelons-le, évidemment hérétique. (suite…)

  • Au revoir là haut : la guerre des escrocs

    Au revoir là haut, de et avec Albert Dupontel, avec également Nahuel Perez Biscayart et Laurent Lafitte, adapte le roman homonyme de Pierre Lemaitre paru en 2013 et multi-primé (notamment le Goncourt). Deux anciens soldats français de la première guerre mondiale, dont une « gueule cassée », décident de se venger d’une société qui les a rejetés après leur avoir tout pris.

    Pour cela, ils montent une escroquerie aux monuments aux morts. (suite…)

  • Les prix littéraires tuent la création

    La poire électroniqueLe plus célèbre des prix littéraires francophones, le Goncourt, va être attribué comme chaque année début Novembre. Ce dessin repris par ActuaLitté m’a beaucoup fait rire. Ce prix, comme tous les autres finalement, récompense un conformisme absolu à des principes non-pertinents, en plus, en général, d’être attribué à de très grandes maisons d’éditions et uniquement à elles.

    Car un prix littéraire, c’est du business. Très peu de titulaires du Prix Goncourt ont laissé une trace dans l’histoire ou, simplement, sont toujours lus. Mais des millions d’exemplaires de chaque lauréat sont vendus partout dans le monde. Avant que le lauréat et son oeuvre ne soient oubliés. (suite…)

  • L’électricité, du réseau au stock

    Nous sommes dans l’obligation de modifier notre rapport à l’énergie et notre manière de produire de l’énergie : épuisement des ressources fossiles, pollution, réchauffement climatique…
    En France, nous avons remplacé l’incinération de combustibles par du combustible nucléaire pour produire l’essentiel de notre électricité. Le mécanisme de base reste le même : faire chauffer de l’eau pour produire de la vapeur et faire tourner des turbines. La pollution est différente mais demeure, avec de vrais dangers potentiels. Et pour très longtemps (en milliers ou millions d’années).
    Mais pourquoi avoir fait ce choix ? La dépendance vis-à-vis d’émirats a été remplacée par une dépendance vis-à-vis de pays d’Afrique très instables. Donc l’indépendance énergétique n’est pas la bonne raison. (suite…)

  • Cotentin, injustement méconnu

    Ces derniers temps, à plusieurs reprises, je me suis promené pour diverses raisons dans le Cotentin. Cette région française (correspondant au département de La Manche) est assez peu touristique, au contraire de la Bretagne voisine. Pourtant, le climat y est similaire. Et il y a autant (si ce n’est plus) de monuments (dont le Mont Saint-Michel, bien entendu).

    Côté paysages, on a un mélange d’Irlande, de Pays-de-Galles et de bocage normand classique. Certes, la mer est autant froide qu’en Bretagne mais les plages sont belles, souvent désertes ou peu fréquentées.

    Et puis, soulignons que le rare touriste est bien accueilli. Avec des tarifs très raisonnables.

  • Classer l’art

    Attention : chat méchant !Classer les oeuvres littéraires ou, pire, classer l’art d’une manière générale, est un besoin. L’homme a besoin de classer. Mais, pour ce qui concerne l’art, ce sera toujours critiqué et critiquable. Estimer la valeur d’une oeuvre est pire encore.

    Rappelez-vous que ce que l’on considère aujourd’hui comme des chefs d’oeuvres fut souvent considéré comme de la sous-culture. En peinture, il y eut l’exemple caricatural des impressionnistes. En littérature, les grands classiques genre Hugo furent jadis des feuilletons populaires dans des journaux à quelques centimes. (suite…)

  • Guerre des Hamburgers : nette progression de 231 East Street

    Il y a un an, presque jour pour jour, je vous proposais un test comparatif des principales chaines de hamburgers. Parmi les chaînes testées dans le milieu de gamme, il y avait le Français 231 East Street en plus de Five Guys et de Big Fernand.

    Il se trouve que j’ai refait un test de 231 East Street un peu par hasard et que mes critiques de l’époque ne sont plus d’actualité. Je vous propose donc une petite mise à jour. (suite…)

  • Première édition du Festival des Imaginaires de Tonnerre

    Du 8 au 10 septembre 2017 a eu lieu la première édition du Festival des Imaginaires à Tonnerre en Bourgogne. Je m’y suis rendu pour visiter, bien sûr, mais aussi pour envisager une éventuelle participation en tant qu’exposant dans une prochaine édition.

    L’exposition comprenait en effet deux parties : un marché en extérieur et des stands dans l’Hospice de Bourgogne. Parmi ces stands, il y avait une importante partie consacrée aux auteurs de toutes les littératures de l’imaginaire. A l’exposition s’ajoutaient des spectacles.

    (suite…)
  • Heureux les agnostiques car l’amour de Dieu est à eux

    Les belles histoires de Tonton PierreAvec les absurdités et les crimes commis au nom des diverses religions, même dévoyées, on ne peut pas douter que Dieu -s’il existe- n’est guère satisfait de ses partisans. Et si les meilleurs des hommes, pour un éventuel Dieu, étaient les agnostiques ? Si le Pari Pascalien était une escroquerie ?
    Je vous accorde que la proposition peut surprendre voire scandaliser. Mais je m’en vais vous l’expliquer après avoir précisé que je me considère moi-même comme agnostique. (suite…)

  • Seven Sisters : dystopie malthusienne

    Seven Sisters, de Tommy Wirkola, avec Noomi Rapace, Glenn Close et Willem Dafoe, est une dystopie malthusienne et un numéro d’acteur de Noomi Rapace. En effet, en 2073, la Terre est surpeuplée et une politique d’enfant unique est instaurée sous l’égide de Nicolette Cayman (Glenn Close).
    Mais Terrence Settman (Willem Dafoe) a des septuplées (toutes jouées par Noomi Rapace) qui vont devoir partager, à raison d’une par jour, l’identité de Karen Settman. (suite…)