Tarzan, de David Yates, avec Alexander Skarsgård, Margot Robbie et Christoph Waltz, revisite encore une fois le mythe créé en 1912 par Edgar Rice Burroughs. Il est d’ailleurs étonnant qu’Hollywood n’ait pas encore songé à sortir un Tarzan contre Godzilla ou un Tarzan et King Kong.
Donc, il fallait tout de même essayer d’être un peu original. (suite…)
Catégorie : Humeurs, le blog de Pierre Béhel
Le blog de Pierre Béhel comprend ses humeurs, ses critiques, de belles histoires et des extraits de ses oeuvres.
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Tarzan : le retour du roi
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La Tortue Rouge : contemplation marine
La Tortue Rouge, de Michael Dudok de Wit, est à la fois le premier long métrage du réalisateur-scénariste néerlandais et la première collaboration avec des non-japonais du studio Ghibli, rendu célèbre par Miyazaki. Bien que franco-belgo-japonais, ce film d’animation traditionnel tient de l’estampe japonaise et du manga dans son style graphique particulier.
Il a également comme particularité d’avoir une bande son sans aucun dialogue, limitée à des onomatopées, du bruitage et une musique envoutante. (suite…)
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Le Monde de Dory : oublier ou pas
Le Monde de Dory, de Andrew Stanton et Angus MacLane, fait suite à Némo (Finding Nemo). Oui, encore une suite ou un spin off, centré cette fois sur la poissonne amnésique Dory.
Celle-ci se met soudain en tête de retrouver ses parents. (suite…)
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L’Idéal : devenez-le (en apparence)
L’Idéal, de Frédéric Beigbeder, avec Gaspard Proust, Audrey Fleurot et Anamaria Vartolomei, fait suite à 99F en adaptant le roman Au secours pardon. Cette fois, l’auteur devient aussi réalisateur et, après avoir assassiné Danone (pardon, Madone), il exécute L’Oréal (pardon, L’Idéal) dont la patronne est jouée par un homme.
Le monde de la publicité cède ainsi la place à la mode et aux cosmétiques mais c’est toujours autant saignant. (suite…) -
Sanctionner l’entreprise sans nuire à l’économie
Quand la Loi n’est pas respectée, le coupable doit être puni. Cette punition vise autant à dissuader d’autres personnes de commettre le même crime qu’à rétablir un équilibre social. En général, le criminel obtient par son crime un avantage car, malheureusement, le crime paie. Les innocents sont ainsi désavantagés face aux criminels, la sanction de ces derniers visant à les placer dans une situation au mieux égale à celle des innocents.
Mais, quand on parle de sanctionner les entreprises, très vite, mille freins surgissent. Il est temps de les lever. (suite…) -
The Neon Demon : pas si dangereuse
The Neon Demon, de Nicolas Winding Refn, avec Elle Fanning, Jena Malone et Bella Heathcote, se penche sur le monde des top models californiens. Une nouvelle jeune beauté débarque et éclipse les anciennes par sa beauté.
Ascension fulgurante, jalousies… Sous les néons des podiums, le drame est évident pour celle que sa mère surnommait Dangereuse. (suite…) -
Bienvenue à Marly-Gomont : noir c’est noir mais il y a de l’espoir
Bienvenue à Marly-Gomont, de Julien Rambaldi, avec Marc Zinga, Aïssa Maïga et Bayron Lebli, se base sur la vie de Kamini, co-scénariste du film. Le rappeur (alors amateur) avait été le premier buzz musical français avec sa chanson Marly-Gomont où il dépeignait sa vie de jeune noir dans un bled paumé de Picardie.
En fait, le premier jeune noir du village. (suite…) -
Arrêtons de voir dans le licenciement un préjudice automatique
Aujourd’hui, en France, quoiqu’il arrive, un salarié licencié est considéré comme subissant un préjudice. L’employeur avait le devoir de maintenir l’emploi de cette personne. Du coup, l’employeur, quelque soit sa situation ou ses raisons, se doit d’indemniser le licencié sauf si celui-ci a commis une faute tellement grave que le licenciement s’imposait. C’est (presque) unique au monde.
C’est la philosophie même de cette règle qui est néfaste. Autant pour les entreprises que pour les salariés. (suite…) -
Pour la liberté du prix du livre
Le lobbying des éditeurs a abouti en 1981 au Prix Unique du Livre, prévu dans la Loi Lang (loi n° 81-766 du 10 août 1981 relative au prix du livre), modifiée en 2011 pour que les ouvrages numériques subissent la même règle. Ne doutons pas que les éditeurs de livres en papier y avaient intérêt pour se protéger des grands distributeurs, notamment des distributeurs généralistes comme les hypermarchés.
Mais, au XXIème siècle, cette règle a-t-elle toujours un sens ? Je prétends qu’elle est aujourd’hui contre-productive. Tant les auteurs que les lecteurs auraient intérêt à la liberté des prix. Et le prix unique n’a pas empêché la quasi-disparition des libraires. (suite…)