L’âge de glace 3 : le temps des dinosaures, de Carlos Saldanha, permet le retour des héros des deux premiers opus, le mammouth stressé, le tigre aux dents de sabre faux dur, le paresseux agité, etc. Plus encore que dans les deux premiers opus, les aventures de Scratte et de sa noisette, ici aux prises avec une redoutable rivale en la personne d’une Scratette, réalisent un fil rouge délirant à l’ensemble du film.
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Catégorie : Critiques
Pierre Béhel critique ici de tout : films, musiques, livres, etc.
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Age de glace 3 : un amour de noisette
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Fais moi plaisir : mais tout le plaisir est pour nous !
Fais moi plaisir, de et avec Emmanuel Mouret, avec également trois délicieuses actrices (Judith Godrèche, Frédérique Bel et Déborah François), est une bien gentille comédie de boulevard sur le désir inassouvi. Voilà donc le héros, obligé d’avouer qu’il a regardé une femme inconnue qui n’a pas été indifférente, que sa compagne oblige à revoir pour purger au lit un désir inassouvi et qui finit par partir avec la soubrette mais reste au final fidèle à son seul amour.
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Blood : du sang au goût de guimauve
Blood, the last vampire, de Chris Nahon, avec Gianna Jun et Allison Miller est un film de vampires basé sur un manga culte au Japon mais aussi un film co-produit au Japon, en France, à Hong-Kong et en Argentine et réalisé par un Français. Il en résulte un machin qui tombe à plat totalement décalé par rapport à l’esthétique sophistiquée exigible.
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Coraline : conte noir et poétique
Coraline, de Henry Selick d’après le roman de Neil Gaiman, est-il vraiment un film d’animation pour enfants ? Qu’il soit permis d’en douter, surtout si on veut éviter les cauchemars. Quand l’animateur de l’Etrange Noel de Mr Jack (réalisé par Tim Burton) rencontre l’auteur d’American Gods et complice de Terry Pratchett pour De bons présages, on sait que le film ne sera pas conventionnel mais au contraire d’une esthétique et d’un style très particuliers.
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Ne te retourne pas : twilight memories
Ne te retourne pas, de Marina de Van, avec Sophie Marceau et Monica Bellucci aurait pu faire partir d’un épisode de la célèbre série Twilight Zone, même s’il manque pour cela l’introduction et la conclusion du producteur. Voici donc une jeune femme dont tous les souvenirs semblent s’altérer au point qu’elle ne reconnait plus son environnement (mobilier, quartier, mari, enfants, mère… et son propre visage). La raison de cette soudaine folie reste bien mystérieuse même si la volonté d’écrire un roman sur son enfance semble avoir un lien avec le malheur frappant l’héroïne.
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Terminator 4 : schwarzy, c’est fini, et dire que c’était le robot de mon premier amour…
Terminator Renaissance, (aussi appelé T4), de McG, avec Christian Bale, Helena Bonham Carter et Sam Worthington inaugure une seconde trilogie de la feranchise Terminator mais qui se passe d’Arnold Schwartzeneger. Au fil des différents films de la série, le style a profondément évolué : l’intimisme horrifiant du premier, reposant beaucoup sur le jeu glacé d’Arnold Schwartzeneger, a laissé la place de plus en plus à une débauche d’effets spéciaux.
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Antichrist : le navet pompeux
Antichrist, de Lars Von Trier, avec Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe, fut présenté au Festival de Cannes comme un chef d’oeuvre difficile d’accès. Voilà donc l’histoire terrible d’une mère sombrant dans une sorte de folie mystique pour se purger de la culpabilité qu’elle éprouve suite à la défénestration accidentelle de son bébé tandis qu’elle faisait l’amour avec son mari. Bon.
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Jusqu’en Enfer : subprime horror show
Jusqu’en Enfer (Drag me to Hell), de Sam Raimi, avec Alison Lohman et Justin Long, est un bon petit film d’horreur avec le démon abominable de service et ses effets spéciaux associés comme ça fait du bien d’en voir de temps en temps. Soyons clairs : ce n’est pas un film intellectuel, même s’il est passé au Festival de Cannes (hors compétition tout de même).
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Looking for Eric : le bel Canto selon Ken Loach
Looking for Eric, de Ken Loach, avec Steve Evets et Eric Cantona est une comédie anglaise mais sociale. Le héros, postier à la dérive dans une famille recomposée partant en vrille, retrouve la force de faire face et de retrouver sa dignité en s’imaginant aux côtés de son idole, le footballeur Eric Cantona.
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Vengeance : noir c’est noir
Vengeance, de Johnnie To, avec Johnny Hallyday, Sylvie Testud et Anthony Wong, transforme l’ex-idole des jeunes en ancien tueur à gages reconverti en restaurateur et venu à Hong-Kong venger sa fille, son gendre et ses petits-enfants. Ceux-ci ont été assassinés par la mafia locale mais le Français rencontre une difficulté particulière : il risque à tout moment de devenir amnésique à cause d’une vieille blessure.
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