Catégorie : Critiques

Pierre Béhel critique ici de tout : films, musiques, livres, etc.

  • L’ordre et la morale : perdre l’un et l’autre

    Affiche du film "L'Ordre et la morale", de Mathieu Kassovitz.L’Ordre et la morale, de et avec Mathieu Kassovitz, raconte les évènements tragiques de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle Calédonie, en 1988. En pleines élections présidentielles françaises, un petit groupe d’indépendantistes prend d’assaut une gendarmerie, prend en otages des gendarmes et en tue plusieurs.

    L’enchainement des fautes dans les deux camps va mener au carnage.

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  • Les Marches du Pouvoir : le prix d’une victoire

    Affiche du film "Les Marches du Pouvoir", de George Clooney.Les Marches du Pouvoir, de George Clooney, avec Ryan Gosling et George Clooney, nous emmène dans les coulisses d’une campagne électorale américaine aux primaires démocrates. On y suit un jeune héros idéaliste, des jeunes stagiaires, des vieux briscards, le candidat au dessus de tout soupçon…

    Et puis il faut se faire à l’idée que toute victoire a un prix.

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  • Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne enfin révélé

    Affiche du film “Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne", de Steven Spielberg et Peter Jackson.Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne, de Steven Spielberg et Peter Jackson, adapte au cinéma les aventures du célèbre reporter. Passer de la bande dessinée en ligne claire belge à l’animation 3D en capture de mouvement était en lui-même un pari.

    Adapter des histoires complexes et à rebondissements où les personnages apparaissent au fil des albums l’était également.

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  • Un monstre à Paris : monstrueuse poésie

    Affiche du film “ Un monstre à Paris", d'Eric Bergeron.Un monstre à Paris, de Eric Bergeron, avec les voix de Vanessa Paradis et Mathieu Chédid, fait partie de ces contes qui plaisent autant aux petits qu’aux grands. Voilà donc deux énergumènes qui touchent à des choses qu’ils n’auraient pas dû, transformant une puce en monstre géant à la voix mélodieuse mais qui terrorise les foules.

    Un préfet arriviste flaire la bonne affaire pour faire mousser sa popularité. Rassurez-vous : ce n’est qu’un film d’animation en 3D, toute ressemblance etc.

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  • The Artist : à rester sans voix

    Affiche du film “ The Artist", de Michel Hazanavicius.The Artist, de Michel Hazanavicius, avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, est muet, en noir et blanc et a obtenu une palme à Cannes. Trois raisons pour s’en méfier, n’est-ce pas ? Un délire esthétisant ? Un caprice d’artiste ?
    Pourtant, The Artist est probablement le film le plus extraordinaire depuis des années.

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  • La nouvelle guerre des boutons : tendresse de l’enfance

    Affiche du film “La nouvelle guerre des boutons ", de Christophe Barratier.La Nouvelle guerre des boutons, de Christophe Barratier, avec Laetitia Casta et Guillaume Canet, est donc la seconde adaptation très libre du célèbre roman de Louis Pergaud, publié en 1912, à sortir sur les écrans en 15 jours, après celle de Yann Samuell.

    Cette fois, l’intrigue est déplacée durant les derniers mois de la deuxième guerre mondiale.

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  • La guerre est déclarée : fraiche et joyeuse

    Affiche du film "La guerre est déclarée", de  Valérie Donzelli.La guerre est déclarée, de et avec Valérie Donzelli, avec également Jérémie Elkaïm, aurait pu être glauque ou mièvre. Comment faire autrement avec cette histoire de Roméo rencontrant Juliette, les deux ayant ensemble un enfant atteint d’un cancer des plus graves ?

    Pourtant, il peut en être autrement. Il est ainsi possible de faire un film simplement émouvant.

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  • La guerre des boutons : l’art de grandir

    Affiche du film “ La Guerre des boutons", de Yann Samuell.La Guerre des boutons, de Yann Samuell, avec Eric Elmosnino et Mathilde Seigner, adapte très librement le célèbre roman de Louis Pergaud, publié en 1912. L’histoire est ainsi déplacée dans les années 1960 et la « guerre » devient un prétexte pour une histoire de gamins.

    Les fondamentaux sont toujours là : deux bandes de deux villages voisins se font la guerre et s’arrachent leurs boutons, passeport pour une correction parentale mémorable pour la victime.

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  • Habemus Papam : Ecce Homo

    Affiche du film “Habemus Papam ", de Nanni Moretti.Habemus Papam, de et avec Nanni Moretti, avec également Michel Piccoli, a été applaudi à Cannes. Pour une comédie dramatique, c’est mauvais signe. Mais ne boudons malgré tout pas tout notre plaisir.

    L’idée d’un pape dépressif au moment de se montrer au balcon, après son élection, est bonne. Le faire soigner par psychanalyste athée aussi. Et les acteurs sont tous excellents, avec notamment Michel Piccoli qui fait un pape très crédible.

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  • Cowboys et envahisseurs : ensemble, c’est encore mieux

    Affiche du film “Cowboys et envahisseurs", de Jon Favreau.Cowboys et envahisseurs, de Jon Favreau, avec Harrison Ford et Daniel Craig, aurait pu être une série B très honnête. Mélanger deux thèmes classiques de films d’action pour donner une saveur originale permet de rebattre les cartes de thèmes battus et rebattus.

    Mais ce film n’est pas une série B : les budgets et les moyens sont là, comme en témoigne le casting.

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