« Avatar, la voie de l’eau« , de James Cameron, avec Sam Worthington, Zoe Saldana et Sigourney Weaver, fait suite au premier film Avatar, sorti en décembre 2009. Il y a treize ans, le premier opus avait révolutionné le cinéma par ses images extraordinaires, évidement nettement moins par son scénario un peu basique de western. Pour la suite, la barre à franchir était donc particulièrement haute.
Dans ce nouvel opus, on retrouve bien sûr Jake Sully, Neytiri et leurs enfants sur la planète Pandora.
Etudier les origines du Christianisme est en soi un sujet polémique, comme étudier n’importe quelle religion sous un prisme scientifique. La science en question peut être la seule histoire ou bien on peut y adjoindre d’autres disciplines (sémantique, sociologie, économie…), y compris des sciences « dures » pour vérifier des faits ou expliquer des miracles (physique, géologie, médecine…). L’anthropologue Dominique Desjeux, lui, a pris le parti d’une double approche historique et anthropologique, voire, parfois, presque économique. Ainsi est né son ouvrage « Le marché des dieux : comment naissent les innovations religieuses. Du judaïsme au christianisme« , paru chez PUF (Presses Universitaires de France).
Ceux qui, comme moi, ont été traumatisés par « Tristes tropiques » de Claude Lévi-Strauss, peuvent avoir une certaine appréhension à lire un ouvrage d’un anthropologue. Or « Le marché des dieux » est tout à fait passionnant et se lit comme un roman. Il s’agit d’une histoire des origines du Christianisme. Bien sûr, elle n’est peut-être pas tout à fait conforme à l’histoire officielle, du moins la présentation faite au grand public par les différentes grandes Eglises.
Jurassic World 3 : Dominion (ou Un Monde d’Après en Français), de Colin Trevorrow, d’après Michael Crichton, avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Laura Dern, Sam Neill et Jeff Goldblum, vient conclure une saga commencée en 1993. Steven Spielberg avait révolutionné une nouvelle fois le cinéma avec ses dinosaures de Jurassic Park en adaptant un roman de Michael Crichton.
La trilogie Jurassic World (faisant suite à la trilogie Jurassic Park) a renoncé dès le début à la subtile alliance entre action et réflexion. Ce sont des films d’action bourrins, avec des bestioles à grandes dents et une cohérence scénaristique souvent douteuse voire une incohérence certaine. Bien sûr, on entend à longueur de film que les manipulations génétiques, c’est le Mal. Ca doit être la morale voulue de l’histoire.
Le secret de la cité perdue, de Aaron Nee et Adam Nee, avec Sandra Bullock, Channing Tatum et Daniel Radcliffe, est une vraie parodie de films d’aventures. Alors, oui, il utilise toutes les grosses ficelles pour mieux s’en moquer.
Et c’est très drôle. Cette parodie est très réussie, avec une mention particulière pour les différents acteurs, notamment l’apparition de Brad Pitt.
« Les Animaux Fantastiques : les Secrets de Dumbledore« , de David Yates, sur une histoire de J.K. Rowling, avec Eddie Redmayne (Norbert Dragonneau), Jude Law (Albus Dumbledore) et Mads Mikkelsen (Gellert Grindelwald), poursuit la série prélude à la saga Harry Potter. Mais toujours pas de conclusion.
On retrouve donc Albus Dumbledore en train de lutter contre l’inspirateur de Voldemort, Gellert Grindelwald. Or, durant leur adolescence, celui-ci était un ami très proche du futur directeur de Poudlard et un sort empêche un affrontement direct. Norbert Dragonneau, le spécialiste des animaux fantastiques, se retrouve donc en première ligne.
Freaks out, de Gabriele Mainetti, avec Claudio Santamaria, Aurora Giovinazzo et Pietro Castellitto, croise le film de guerre et le film de super-héros. Le tout baigne dans une atmosphère magique.
Nous voici projetés en 1943 à Rome, capitale italienne occupée par les Nazis après le renversement du régime fasciste. Un pianiste prodige qui a le don de voir l’avenir veut trouver les super-héros qui lui permettront de faire gagner la guerre à l’Allemagne nazie. Or une troupe de cirque comprend justement quatre mutants aux dons particuliers, menés par un illusionniste juif.
En septembre dernier a débuté une belle histoire. Une histoire brève et intense. Je vous en parlais ici. Le dessinateur Boulet a en effet choisi de confier aux Editions Exemplaire un nouvel ouvrage de bande dessinée : Rogatons. La belle histoire s’achève par la disponibilité effective de l’ouvrage.
Le principe de ces éditions coopératives est de miser sur la pré-souscription via un financement participatif et un contrat équitable avec les auteurs.
Pour avoir, il y a quelques années, partagé des stands dans des salons avec elle, je vous ai déjà fait connaître Anna Taure. Si elle est l’auteur d’une saga de science-fantaisie autour des mages-dragons (Les enfants de Tiamat et ses suites), elle s’est aussi lancée dans des petites nouvelles. Elle vient ainsi de publier Nouvelles tordues.
Ces quatre courtes nouvelles fantastiques jouent sur un changement de perspective final de diverses manières. Que l’on soit archéologue, menacé par une invasion extra-terrestre, policier ayant découvert un complot mondial ou prétendant au trône, on peut ainsi craindre que les choses ne finissent pas tout à fait comme prévu.
Auteur très prolifique, Anne Rice est connue surtout pour ses sagas autour des vampires et des sorcières. Elle a, avec le court roman « Entretien avec un vampire« , complètement révolutionné le genre pourtant déjà largement épuisé. Son (anti-)héros Lestat le vampire est un personnage iconique de la pop-culture.
Son cycle des sorcières m’a nettement moins plu mais demeure une part importante de son oeuvre.
Matrix Resurrections, de Lana Wachowski, avec Keanu Reeves et Carrie-Anne Moss poursuit la saga Matrix de Lilly Wachowski et Lana Wachowski, le troisième et précédent opus datant de 2003.
On avait laissé le monde de la Matrice en paix avec les humains libérés, une fois le virus Schmith éliminé. Mais les héros étaient morts. C’était quelque peu embêtant pour réaliser une suite. Bien évidemment, ce petit détail trouve rapidement une solution.