
Après Avatar, la révolution de 2009, puis Avatar 2 : la voie de l’eau en 2022, James Cameron sort le troisième et plus long des films de la saga (3h17) : Avatar 3 : de feu et de cendres. Il est peu dire que les attentes étaient immenses vis-à-vis de ce volet réunissant une nouvelle fois Sam Worthington, Zoe Saldana et Sigourney Weaver.
Nous voici donc de retour sur Pandora. Et les humains sont toujours méchants, soucieux de s’approprier les richesses de la planète. Mais une tribu des cendres fait son apparition, avec une sorcière fort néfaste à sa tête. Leur territoire a été ravagé par une éruption volcanique et ils adorent désormais le feu.
Le premier film avait constitué une claque visuelle pour un scénario de western. Le second avait déçu. Le troisième met du baume au coeur des fans de la saga. Le scénario est bien construit, les personnages correctement traités et les rebondissements soignés.
C’est un vrai plaisir de replonger dans l’univers de Pandora. Voir le film en 3D est évidemment indispensable. La beauté de la planète fait partie intégrante de l’intrigue et, cette fois, pas d’économie de bout de chandelle. C’est magnifique.
La cheffe à la tête de la tribu des cendres, Varang (jouée par Oona Chaplin) est, en elle-même, un focus intéressant de l’histoire. Probablement le plus intéressant même.
Le troisième opus clôt de toute évidence un cycle. Les personnages autour desquels se construisent les trois premiers films sont amenés à disparaître quand ils ne sont pas déjà morts tandis qu’une nouvelle génération émerge.