Hancock, de Peter Berg, avec Will Smith, Charlize Theron et Jason Bateman
Le Monde de Narnia – chapitre 2 : Le Prince Caspian, de Andrew Adamson, avec Georgie Henley, Skandar Keynes, Anna Popplewell, William Moseley et Ben Barnes.
Bons baisers de Bruges, de Martin McDonagh, avec Colin Farrell, Ralph Fiennes et Clémence Poésy
La Personne aux deux personnes, de Nicolas et Bruno, avec Daniel Auteuil, Alain Chabat et Marina Foïs
Phénomènes, de M. Night Shyamalan, avec Mark Wahlberg et Zooey Deschanel
JCVD, de Mabrouk El Mechri, avec Jean-Claude Van Damme, Jean-François Wolff et Karim Belkhadra
Nés en 68, de Olivier Ducastel, avec Laetitia Casta, Yannick Renier et Yann Tregouet
Nés en 68, de Olivier Ducastel, avec Laetitia Casta, Yannick Renier et Yann Tregouet retrace l’histoire d’une bande d’amis (et de leurs enfants) des barricades près de la Sorbonne, en mai 1968, jusqu’en mai 2007 où un démagogue veut en finir avec ce foutu mai 1968, de l’utopie communautaire à la réalité bobo. Le film sait faire oublier son petit budget, ses plus de deux heures et même ses quelques longueurs baba-cools des années 1970 (qu’on aurait pu abréger…).
Il reste un rôle très émouvant pour Laetitia Casta en mère post-hippie et surtout une histoire que chacun a bien du mal à assumer. Une histoire de révoltes et de luttes, de défaites surtout, de l’anti-capitalisme au militantisme homosexuel en passant par la perte des illusions, l’avortement, le Sida, le Cancer même. Une histoire émouvante autant qu’édifiante dont on a du mal à sortir en quittant la salle de cinéma.
Mais même si certains démagogues l’oublient, il reste un héritage de Mai 68 parfaitement résumé par l’un des personnages : le droit d’aimer qui l’on veut et celui de ne pas être d’accord.
Un film à voir, à condition d’accepter les limites parfois un peu agaçantes dans son début, pas seulement dues au petit budget.