Lone Ranger, de Gore Verbinski, avec Johnny Depp et Armie Hammer, a voulu renouveler l’art du western. Il n’y a rien d’étonnant que ce film rempli d’ironie mordante ait été détesté aux Etats-Unis. Il a maltraité le mythe du Far West comme Pirate des Caraïbes s’est moqué des films de pirates.
Sans doute ne faut-il pas plaisanter avec les mythes fondateurs de l’Oncle Sam. (suite…)
Insaisissables, de Louis Leterrier, avec Jesse Eisenberg, Mark Ruffalo, Woody Harrelson, Isla Fisher et Dave Franco, nous fait croire en la magie. Plus exactement, l’illusionisme semble devenir ici une véritable magie.
Monstres Academy, film d’animation de Dan Scanlon (studio Pixar), raconte les débuts des aventures et la rencontre à l’université de Sulli et Bob Razowski. Ces deux monstres veulent donc être engagés pour faire peur aux enfants et ainsi participer à l’alimentation en énergie de leur ville.
Pacific Rim, de Guillermo del Toro, avec Charlie Hunnam, Idris Elba et Rinko Kikuchi, adapte à la mode hollywoodienne les concepts des mangas de style Mecha. De grands robots conçus et pilotés par des humains affrontent donc des créatures organiques surgies des profondeurs, en l’occurrence une faille dans le Pacifique.
World War Z, de Marc Forster, avec Brad Pitt et Mireille Enos, est ce que l’on appelle un film de genre, en l’occurrence de zombies. On y retrouve tous les codes classiques. C’est normal : on a payé pour ça.
Moi, moche et méchant 2, film d’animation de Chris Renaud et Pierre Coffin, achève l’histoire de l’ex-super-vilain Gru. Gru étant devenu père modèle de trois filles adoptives dans le premier film, le second est l’occasion de le pousser au mariage.
Man of Steel, de Zack Snyder, avec Henry Cavill, Amy Adams, Michael Shannon et Russell Crowe, relance dès le début l’histoire cent fois racontée de Superman. Kal-El (Henry Cavill), pauvre bébé orphelin, expédié dans l’espace par son père Jor-El (Russell Crowe) pour échapper à la destruction de sa planète Krypton, arrive donc sur Terre. Il est élevé par des parents paysans au fond du Kansas parce que la terre ne ment pas.
Star Trek Into Darkness, de J.J. Abrams, avec Chris Pine et Zachary Quinto, nous renvoie à bord de l’Enterprise vers l’infini et au delà. Les fans de la vieille série crieront évidemment au scandale : l’heure est à l’adaptation.