Grave, de Julia Ducournau, avec Garance Marillier, Ella Rumpf et Rabah Naït Oufella, est un film d’horreur à la française. Salué par la critique et titulaire de plusieurs prix, le premier film de sa réalisatrice a son originalité et son charme, que l’on ne retrouve pas dans des blockbusters ou de l’épouvante sanguinolente.
Et même si sa fin est plus ou moins rapidement attendue, la manière de l’amener signe une vraie maîtrise du scénario et du montage. (suite…)
Avez-vous, un jour, véritablement saisi l’importance de l’écriture ? Je ne parle pas de la vie quotidienne où nous faisons, aujourd’hui, passer beaucoup de choses par des textes écrits. Ni du fameux « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Je parle du temps long, de l’histoire. Voire de l’Histoire.
Split, de M. Night Shyamalan, avec James McAvoy, Anya Taylor-Joy, Betty Buckley, Haley Lu Richardson et Jessica Sula, construit son intrigue autour d’un criminel schizophrène présentant 24 personnalités. 23 sont connues de sa psychiatre, une émerge progressivement.
A cure for life, de Gore Verbinski, avec Dane DeHaan, Jason Isaacs et Mia Goth, utilise toutes les ficelles classiques d’un sous-genre du thriller fantastique d’horreur. Il s’agit en effet d’une Nième version de ces immortels qui ont besoin des hommes ordinaires pour leur survie. Cette fois, les hommes ordinaires sont riches, finançant ainsi un sanatorium très spécial pour leur soi-disant traitement.
Rock’N Roll, de Guillaume Canet, avec lui-même et Marion Cotillard, réussit le dangereux pari de l’auto-dérision. Chaque acteur joue ici son propre rôle pour raconter une étape terrible dans la vie d’un comédien : quand il a le sentiment d’être has been, fini, bref, vieux.
La La Land, de Damien Chazelle, avec Ryan Gosling et Emma Stone, renoue avec l’âge d’or des comédies musicales hollywoodiennes romantiques. Un joueur de jazz cachetonne, une actrice postulante fait des petits boulots.
Dalida, de Lisa Azuelos, avec Sveva Alviti, retrace la vie brisée de la chanteuse. Rythmé par ses tentatives de suicides ou les morts tragiques dans son entourage, s’achevant par son suicide réussi, le film détaille les différentes étapes de sa vie tant professionnelle qu’affective.
Passagers, de Morten Tyldum, avec Jennifer Lawrence et Chris Pratt, est une romance spatiale. Dans un vaisseau rempli de cinq mille futurs colons en hibernation, deux, un homme puis une femme, se réveillent quatre-vingt-dix ans avant la fin du voyage.
Je souhaite à tous mes lecteurs une excellente année 2017 !